Le plaid hivernal


Pour notre petite maison de la médina, que nous appelons pour plaisanter « notre petit riadh » (très miniature !), je ferai une partie de la déco., tentures, coussins, plaids…


Dès que j’ai vu la Scala de chez Lanas Stop dans sa version orangers-rouges-jaunes-verts, je n’ai pas hésité (c’est un coloris qui n’existe plus on peut trouver sur le net d’autres gammes à moitié prix). Parfaite pour un plaid, en pensant à une des deux chambres et son carrelage orange et vert. Pour donner du peps tout en restant dans l’esprit de la chambre et de la maison.

Cette gamme Scala est incroyable. Chaque boîte se compose en réalité de 20 pelotes, toutes d’un seul et même bain malgré le dégradé de couleurs. J’ai trouvé ces petits bijoux en période de soldes, ce qui m’a permis de prendre les 18 pelotes qui restaient dans le bain convoité car elle est assez chère.

J’ai mis deux hivers à le tricoter ce plaid. Deux hivers car la laine est chaude, si chaude même qu’il s’est avéré impossible de la tricoter dès la mi mai par chez nous. Cet hiver, pour être sûre de le terminer au milieu de mes bien trop nombreux encours, je l’ai emporté à chaque nuit du tricot et samedi tricoté où nous nous retrouvons dans notre petit salon de thé préféré C’est de Famille.

Je ne suis pas partie d’un modèle existant. Je ne suis pas non plus partie dans de grands calculs, je me suis basée sur l’échantillon et l’idée que je me faisais de la largeur du plaid pour déterminer un nombre de mailles de montage. Je ne savais pas quelle grandeur il aurait précisément au final. 
Il est même un peu plus grand après lavage que mon estimation. Il mesure 140 X 150.






Idée modèle pour une laine qui se tricote avec des circulaires N° 7 

Monter 176 mailles.
Tricoter 16 rangs au point mousse sur toutes les mailles.
Continuer ainsi : 
16 mailles au point mousse, *16 mailles en jersey endroit, 16 mailles en jersey envers*, répéter 9 fois de *à*, terminer par 16 mailles au point mousse.
Tricoter ainsi sur 18 rangs puis, tout en conservant les 16 mailles au point mousse en début et en fin de rang, inverser jersey endroit et jersey envers sur les 9 X 16 mailles : 
16 mailles au point mousse, *16 mailles en jersey envers, 16 mailles en jersey endroit*, répéter 9 fois de *à* et terminer par 16 mailles au point mousse.
On peut procéder ainsi sur toutes les pelotes sans oublier de garder suffisamment de laine pour terminer le plaid par 16 rangs au point mousse sur toutes les mailles.

Aucune difficulté donc. Facile mais pas non plus fastidieux ou monotone grâce à l’inversion du jersey. Juste de la patience pour venir à bout de plein de pelotes et une belle satisfaction lorsqu’on laisse tomber la maille de la fin et qu’on admire son plaid !

Avantage, le point mousse dessine un pourtour et l’alternance point de jersey endroit et point de jersey envers, inversés tous les 18 rangs, donne l’illusion de carrés pour un plaid entièrement réversible.

Et voilà le travail après que mes aiguilles ont mangé les 18 pelotes de Scala 

Le plaid mesure 140 X 150 dans une belle harmonie allant des orangers-rouges
vers les verts-bleus en passant par des jeunes-ocres
Notre petit riadh encore en travaux prend forme au fil du temps,

Il ne me reste plus qu’à prévoir une version plaid été… à vrai dire, une multitude de pelotes de coton Ozalée/Bouton d’Or  dans des couleurs chatoyantes attendent dans ma malle aux trésors. Le modèle sera très différent, à partir d’un modèle existant, Vivid, qui me fait de l’oeil depuis sa publication. Début cet été. Avec un peu de chance, il sera terminé l’été prochain et sera destiné à la pièce salon … à suivre

Le sac au crochet CK6, sac à ouvrage

Le sac au crochet du CK6 ?
Je n’en suis pas revenue moi-même d’avoir réussi à le crocheter ! 
Encore plus magique : la couture du fond…
Comme une enfant, à la regarder, dessus, dessous, sur le côté. Et la pliure, Ô la pliure ! J’avais réussi à réaliser une pliure, LA PLIURE, tout à fait similaire à celle d’une trousse classique. 
Si j’avais pu imaginer un jour …

Les Chouettes kits m’ont permis, une fois de plus, de me surpasser. Ou plutôt de dépasser, trépasser mon appréhension de l’aiguille à coudre. Merci, thanks , grazie, gracias, danke, ありがとう

Mais il a attendu longtemps d’être terminé. Très longtemps.
Tricot Fil d’O ne savait quel devenir lui accorder !
Il a donc attendu parmi mes encours pendant plusieurs mois.
Jusqu’au jour où il est devenu évident qu’il avait la taille idéale pour devenir « Sac à tricot de Mamz’elle Bichette ».
Mamz’elle Bichette, du haut de ses 7 ans, veut apprendre à tricoter depuis un bon moment. 
Clairement, il lui fallait son propre matériel. Et l’idéal pour l’accueillir : un sac à ouvrages fabrication maison.

J’ai cherché le matériel de la parfaite jeune tricoteuse :
  • Aiguilles à tricoter N°4
  • Pelotons de laine de différentes couleurs
  • Mètre de couturière
  • Un livre spécial jeune tricoteuse débutante serait un plus
  • Et pourquoi pas un tricotin ?
J’ai surtout cherché un bon moment le tissu qui s’harmoniserait avec le vert du sac. C’est chez Loisirs & Création que je l’ai trouvé. Parmi les tissus de la nouvelle collection hiver 2013-2014 tout juste arrivés. J’aurais pu penser à tout sauf à ce que le tissu qui s’harmoniserait parfaitement serait tissu chouettes. Rhooo !
Pour autant, le plus drôle (comique)? Ma 1ère tentative avec une (ma) machine à coudre. Le Père Noël m’en avait apporté une. Elle aussi attendait depuis plusieurs semaines  que je l’étrenne. Nous nous côtoyions sans oser nous parler… Du coin de l’œil.
A ce point novice, un peu maladroite – mettant mon cerveau en jachère à chaque nouvel intitulé de couture, mot nouveau, le temps qu’il digère l’information – j’ai oublié une page d’explications du livret. Je n’ai donc pas compris que la couture ne peut être réalisée que si fil de la canette et fil de la bobine sont en action simultané. 
mmddrr, au 1er round, je n’avais enfilé que le fil de la bobine. Il y a eu une couture sur quelques cms, certes, mais tout s’est bloqué sous un « paté » de fil. En quelques secondes, tout le fil de la bobine neuve y était passé ! J’ai bien entendu aussi retrouvé du fil amassé, compacté, dans le compartiment de la canette. Si je n’ai eu aucun souci pour retirer les petits éléments, je n’ai pas réussi à les remettre. Re galère. Je me suis alors vraiment demandé si j’arriverais un jour à utiliser une machine à coudre.

(toute personne qui sera vue en train de rire se verra infliger un gage)
Mais je ne me suis pas avouée vaincue. Le lendemain j’ai tout d’abord réussi à remettre les éléments de la canette, relu calmement le livret d’explications et me suis ainsi rendue compte que j’avais oublié une page essentielle : celle de la mise en place du fil de la canette. Moyennant quoi, j’ai réussi ma 1ère couture à la machine, relativement droite de surcroît.
 La preuve en fin d’action :

 Le résultat final : 

(photo grand format tellement elle en revient pas et tellement elle se kiffe d’y être arrivée)

Le Sienna Beanie, bonnet de novembre

En participant au jeu-concours organisé par un de mes groupes de tricot préféré en partenariat avec We are knitters, je n’aurais jamais imaginé une seconde pouvoir être la gagnante ! 
J’ai eu cette chance de gagner le kit « Sienna Beanie » qui était en jeu. Un vrai beau cadeau d’une valeur de 49 euros …


Le paquet est arrivé rapidement en provenance d’Espagne et autant dire que j’étais aux anges, moi qui ne suis pas du tout habituée à gagner ! J’ai eu la surprise du coloris : olive.



Le contenu du kit :

        • De groôôsses aiguilles N°15 
        • Une groôôsse pelote (200g) de laine du Pérou 100% naturelle
      • Un livret avec les explications pour la réalisation du bonnet, des conseils pour l’entretien de la laine, des liens vers des vidéos
              • Une aiguille à laine
              • Une étiquette tissu au nom de la marque pour coudre sur le bonnet



             

Le modèle du bonnet de novembre était bien évidemment tout trouvé…

              

L’échantillon tombait pile… j’ai donc respecté le nombre de mailles préconisé.

Le principe étant un grand rectangle, aucune difficulté particulière pour quelqu’un qui débute au tricot (pas de diminution). Il suffit de connaître la maille endroit et la maille envers puisque le bonnet est réalisé au point de riz. 

Tricoter avec de très grosses aiguilles me semble malgré tout un peu fastidieux pour un débutant car le maniement des aiguilles n’est pas très aisé et, quoiqu’on en dise, l’ouvrage n’est pas forcément tricoté en un temps record.

Par contre, j’ai été agréablement surprise par la légèreté des aiguilles We are knittersA aucun moment je n’ai eu mal au poignet ou senti de lourdeur comme lorsque j’avais travillé avec des N° 12. 
La laine elle aussi est très légère et particulièrement douce.

Et quelques heures plus tard…

Hôôôp un bonnet !

Pompon ou pas pompon avec le reste de laine ?
Oui, pompon de 9 cm… 

Hôôôp, un Sienna Beanie, bonnet de novembre pomponné… 

très doux à porter, léger et chaud, un look vraiment sympa

Voyez un peu …

Un très très grand merci à Inès 

qui a volontiers porté le Sienna Beanie le temps de quelques photos, 
Il lui va si bien !


Des impressions sur le kit ?

Les plus : 

  • J’adore les kits… outre le fait que tout le matériel nécessaire à la réalisation d’un ouvrage est dans le kit, on a vraiment l’impression d’ouvrir une surprise et le moment est presque un peu magique !
  • La laine est très douce, très agréable à porter, on dirait qu’elle est tempérée…
  • Les aiguilles sont légères, maniables malgré leur grosseur. 


Les moins :

  • Même en tenant compte de la matière première (une pelote de 200g), des grosses aiguilles, des frais d’expédition si on commande, le kit reste cher. Je ne dépenserais clairement pas 49 euros « juste » pour un bonnet. Je n’en ai pas les moyens. Même si les aiguilles restent. On ne tricote pas tous les jours des ouvrages en 15. Des kits sont donc destinés à une certaine clientèle.
  • We are knitters devrait être plus attentif aux traductions. Tout le monde pardonnera facilement de petites fautes… mais quand le mot « savon » devient « jambon » pour citer l’erreur la plus drôle, ça fait désordre !
  • Une fois inscrit sur le site, une  campagne publicitaire à mon sens trop intensive. Un mail par jour d’offres promotionnelles, de rappels pour l’utilisation de bons de réductions c’est trop et devient même agaçant.
  • Je sais que j’ai gagné ce kit mais je m’attendais à un petit mot dans le paquet ou un message personnalisé… j’ai eu un mail annonçant mon nom avec un « félicitations » mais somme toute très impersonnel, le mail type. 
    Rien au final ne m’a 
    incitée à m’intéresser plus à la société et, qui sait, à me laisser tenter malgré des prix qui a priori ne correspondent pas à mes moyens. Beaucoup plus eu l’impression qu’on me vendait un bien de consommation … dommage avec la laine, non ?


Le cadeau de Marie… deux cols ou un col ?

Comme je n’étais pas entièrement satisfaite du premier col pour Marie, je ne pouvais pas ne lui envoyer que ce col là sans avoir le sentiment de ne pas avoir complètement réussi mon cadeau.
J’avais depuis un moment l’irrésistible envie de tester une belle laine trouvée quelques semaines plus tôt dans la gamme de fils Bouton d’Or : Steppe (58% laine – 23% poil de chameau – 19% lin). Je l’avais acheté en coloris noir mais avec le lin, les reflets peuvent changer à la lumière et donner un ton plus grisé ou quelques reflets légèrement écrus/beiges.
Chaleur tempérée, toucher douceur particulier avec le poil de chameau…

Marie avait donc envie d’un col bien chaud mais dans lequel elle ne se sentirait pas étriquée pour affronter le froid hivernal de sa région. Côté coloris, on était sans doute moins dans les critères dont elle avait parlé mais c’est bien cette laine là que je voulais tricoter pour elle. Je restais centrée sur les idées douceur et chaleur comme dab, n’en ai fait au final qu’à ma tête.

Restait à trouver un modèle ou un point. Le point, c’est la page « Mont-Tricot » qui me l’a inspiré avec un lien vers un joli snood de Rutast Design sur Ravelry :

Somme toute très facile à réaliser, le point a l’avantage de permettre de jouer avec la forme du col grâce aux sortes de petites vagues créées, plus ou moins couvrir cou et épaules, selon le froid, le vent, l’envie ou le besoin de se pelotonner. Sans oublier le fait que ce point est réversible.




Voilà comment est né le deuxième col de Marie !


Deux cols, deux styles, et le sentiment d’avoir mis du coeur à l’ouvrage et ne pas me sentir penaude d’envoyer un ouvrage que je ne trouvais pas parfait et peu digne d’un « vrai » cadeau.




J’espère que Marie aura plaisir à porter celui-ci aussi, même s’il ne correspond pas entièrement aux critères qu’elle avait donnés, qu’il lui sera utile lorsqu’il fera bien froid et qu’il sera agréable et douillet à porter…

Je remercie Marie pour sa gentillesse. Comme elle j’ai beaucoup apprécié nos échanges tout au long de la réalisation des deux cols qui auront mis longtemps à voir le jour. Et je peux la remercier pour sa patience. (Heureusement que les températures sont restées clémentes jusqu’à ce que je termine. On va dire que j’ai envoyé mon cadeau juste pour le rendez-vous pris avec les premiers froids !)
 J’ai tout simplement réalisé un rectangle. Et après être allée à La Droguerie, ajouté deux boutons choisis avec la vendeuse – toujours de bon conseil si j’hésite entre deux modèles – pour  fermer le col sur le devant. Le concept est donc simple mais j’aime la petite originalité du point, la simplicité justement, qui permet de le porter au quotidien.

Vu du ciel, il donne ceci … on dirait presque un deltaplane de laine !

Une nouvelle aventure jeu-concours se termine donc et j’ai très envie de recommencer … et je remercie encore, pour l’occasion, toutes les personnes qui avaient participé … 

« The » col porté en live par Marie après avoir reçu le paquet, 
bien installé sur les épaules pour faire voir l’envergure


Le cadeau de Marie… un col ou deux cols ?

Pour les 250 J’aime de la page Facebook, j’ai eu envie de proposer un autre jeu-concours avec cadeau à choisir ensemble avec le ou la gagnante. Pour soi, un enfant, son conjoint, sa cousine… sur le même principe que celui des 50 J’aime qu’avait gagné Leila.

Le jour J du tirage au sort, avec mon fiston, nous avons écrit le nom de chacune des participantes sur papier libre, ressorti notre boîte de la Samaritaine, secoué la marmite à chapeaux, et la main innocente du fiston a tiré au sort le nom de Marie.

Marie aura certainement été aussi étonnée que Leila en réalisant que c’est bien son nom qu’elle voyait écrit comme gagnante au jeu-concours de la page Facebook Tricot Fil d’O !
Elle non plus ne semble pas être habituée à gagner.

Je prends vraiment beaucoup de plaisir avec les jeux et tricoter un quelque chose pour une personne que je ne connais que par l’intermédiaire de la page, d’une passion commune. Une aventure, avec sa part d’inconnu. Un défi (non, mais tu vas pas passer pour une nulle quand même). Quels sont les goûts, les styles, les couleurs de la personne. Qu’attend-elle de ce cadeau ? 

Crainte de ma part… Est-ce que je suis vraiment à la hauteur ?
Mais c’est bien cette crainte que j’aime (elle est maso celle-là) !

Chercher, me triturer les méninges, m’angoisser un peu (beaucoup passionnément … )

Marie avait envie d’un col bien chaud pour affronter les hivers froids de sa région. Elle avait repéré un modèle (N° 562) dans le magazine créations 2011-2012 de Bergère de France … et me donner ainsi une idée de ce qu’elle aime bien. Elle ne m’en laissait pas moins le choix de réaliser ce modèle là ou pas, dans la couleur du modèle ou pas, pour garder un effet de surprise en recevant le cadeau.
Ce col vient en complément d’un pull (N° 151), tricoté en Éclair, couleur Cephee. Même fil et même coloris sont utilisés pour le col, associés à de l’Idéal, coloris Vannerie, pour les tresses.


Petit tour fait en boutique, le modèle semblait en effet bien joli, et les couleurs préconisées effectivement les plus belles.

La partie tricot est simple bien que quadrupler le fil m’a semblé dès le départ tiré par les cheveux.
Mais j’ai suivi les instructions… nombre de mailles, longueur. Par rapport à la photo, il y avait déjà une différence. Le modèle de la photo était t-il plus large que celui des explications ? J’ai même pensé à deux cols superposés pour les besoins du magazine. J’ai triché sur le nombre de mailles en en rajoutant deux en cours d’ouvrage. Ce que j’ai regretté ensuite. Ce fil fantaisie, surtout en quadruple, ne se défait pas aisément.
Il s’agit ensuite de réaliser du tricotin avec les 5 pelotes d’Ideal. Je n’avais pas utilisé de tricotin depuis mon enfance, et s’il s’agissait d’en utiliser un mécanique, étant les kilomètres à faire, j’ai vite compris pourquoi il valait mieux !
Je me suis beaucoup amusée à tourner et tourner encore la manivelle, dés-enrouler les tortillons car le poids en bout de lest n’arrivait pas à suivre les presque kilomètres obtenus avec une pelote.

L’étape suivante consiste à réaliser des tresses avec le tricotin obtenu en les crochetant sur la longueur du col . Une tresse toutes les deux mailles. Dès que j’ai eu terminé une première longueur de tresse, j’ai compris que ce modèle s’annonçait « plâtre » si je suivais les instructions et insérais toutes les tresses. Heureusement, l’association des deux fils est complémentaire et rend plutôt bien. 

Après un essai de tresse(qui plus est normalement doublée) pour les bordures, l’ouvrage se serait avéré tellement compact et lourd, qu’une bordure simple au crochet semblait bien suffisante pour fignoler les bords tricot qui ne faisaient pas très nets. 
Mailles coulées, mailles serrées, point de picot, point d’écrevisse, changer de grosseur de crochet, tripler au lieu de quadrupler le fil, utiliser 3 fils Éclair et un Ideal… j’ai un peu tout essayé. Il s’avère difficile de réaliser une bordure nette avec un fil fantaisie. J’ai fini par opter pour un rang de mailles serrées avec le crochet N° 8 reçu dans mon Chouette Kit N° 7 (voilà un crochet qui est arrivé à point nommé) sans Ideal.
C’est ainsi qu’est né le premier col de Marie ! 

Il peut faire son petit effet(en cachant derrière la nuque la partie coutures des début et fin de tresses – lol même si Marie pense que je suis trop exigeante et le porte déjà).

Mais je n’étais pas satisfaite du rendu général, en tout cas pas pour n’envoyer que ce cadeau…


C’est ainsi qu’est né le deuxième col de Marie !

Qui fait l’objet d’un autre article : 
Le cadeau de Marie… deux cols ou un col ?


Voyons tout d’abord, comment Marie porte son col, qu’elle a adopté tout de suite;
(Marie a peut-être raison, c’est moi qui suis peut-être trop exigeante avec moi-même, il fait son petit effet !!!)

Le coussin de mam’zelle Bichette

Un coussin pour l’anniversaire de mam’zelle Bichette ? 

Chouette idée, elle adore les coussins.


Très envie quant à moi de projets déco maison pour 2013, de tester des fils fantaisie et utiliser de plus grosses aiguilles.

Quelques pelotes de Mambo rouge pour un coussin et bleu pour un petit sac. Des aiguilles N° 17, (mon cher et tendre a dit qu’elles ressemblent à des piquets) et un coussin 50 x 60, bien gonflé, ni trop dur ni trop moelleux. 

Le tout promettait un coussin très agréable pour se caler sur le canapé ou dans la chambre avec un bon livre ou un temps de repos confortable et douillet.
Je pensais donc réaliser un coussin entièrement rouge en prévoyant simplement d’alterner jersey endroit et jersey envers sur une face, éventuellement un autre point sur l’autre…


Les pelotes de ce fil extrêmement gourmand diminuant à vue d’oeil, j’ai rapidement compris qu’il me manquerait au moins 2, voire 3 pelotes. Mais nous sommes très nombreuses à profiter des soldes pour réaliser des projets difficiles à envisager au prix fort !!!…


Plus de Mambo rouge, ni en magasin ni sur le site Phildar. Je n’avais donc d’autre solution que de me rabattre sur le coloris encore disponible : un blanc/beige que je n’imaginais pas sur toute une partie du coussin et qui n’a pas du faire l’unanimité : il en restait une palanquée.

Qu’à cela ne tienne, même si j’étais contrariée de crainte que les couleurs soient moins assorties à la chambre de mam’zelle Bichette, le sac serait un peu plus petit que prévu et autant imaginer des rayures rouges, bleues et blanc/beige.


Et voilà le travail :

Au final, la face « verso » est plus dynamique, l’alternance des rayures fonction du nombre de pelotes disponibles et en évitant une alternance bleu/blanc/rouge qui aurait été encore moins dans l’esprit un peu bohème de la chambre, plutôt réussie.


… Ou comment les soldes peuvent changer complètement un projet, éventuellement pour le meilleur !


Le sac-pochette de mam’zelle bichette


J’avais très envie d’offrir un petit sac à mam’zelle bichette 
pour ses 6 ans.
Une pelote de Phil Mambo, des aiguilles N° 12 et de fil en aiguille, le sac-pochette a pris forme au gré des mailles. Rapidement. Quelques rangs au point mousse pour le rabat, du jersey endroit pour le corps du sac. Une tresse pour le porter à l’épaule.
Il ne restait plus qu’à coudre les côtés.  Mais le sac-pochette n’en avait pas moins besoin d’une déco personnalisée.

Un lot de boutons pour scrapbooking ? Je n’y aurais jamais pensé avant ma visite en boutique, à la recherche d’idées.

(J‘adore ce moment où je pars en quête d’une idée, de matières, de boutons, de couleurs assorties, complémentaires pour finaliser et personnaliser un tricot). 

Les boutons scrapbooking, voilà finalement une idée originale pour une personnalisation

 personnelle !


J’avais aussi toujours en tête un tuto en images que j’avais gardé pour l’utiliser un jour :

C’est ainsi qu’est née la poupée porte-clé !


Très facile à réaliser, un peu de doigté pour le bon équilibre des proportions. Pas trop mal réussie ma poupée porte-clé, non ?