CAL Dirk le dragon

Merci-bonheur Oh bout du fil de nous avoir proposé un cal Dirk le dragon !
http://ohboutdufil.canalblog.com/archives/2014/03/27/29535307.html
Merci-bonheur de partager ce cal en live avec les zinzinettes (terme non encore homologué par les intéressées !) Chouettekitteuses Marseille, Sandra, Raphaële et Aurélie.

J’ai choisi le coton Golf de chez Lang yarns pour le réaliser. 
Un pur bonheur. Il ne se dédouble pas, j’aime les couleurs vives de la gamme et son rendu lumineux bien qu’il soit mat.

L’occasion aussi de tester un crochet Amour-Clover 2,5. 
Un autre pur bonheur, surtout quand il faut crocheter serré. Une souplesse et un confort incroyables. Adopté plutôt deux fois qu’une ! Je complèterai la série au fur et à mesure.
Pour le rembourrage, j’ai utilisé comme à l’accoutumée du kapok (je le trouve à La Droguerie). J’ai pris le parti de bien serrer car je n’aime pas quand on voit la bourre à travers.

Je ne crochète que depuis un an et après des années lumière de « j’aime pas, je déteste le crochet ! ».
L’aventure m’a demandé une certaine énergie. La nette impression d’avoir réalisé mon premier « ouvrage » un peu plus complexe au crochet. Des diminutions, des augmentations, tourner serré (!) Bien plus délicat que la mallette de Docteur réalisée pour Noël.
Bref, j’en ai un peu bavé, notamment pour les premiers tours de certaines parties (les pieds par ex. ou la tête que j’ai du refaire entièrement le temps de prendre le coup de main). 

Mais pas de quoi se décourager. Bien au contraire.


Et en CAL, y’a pas à dire, on s’auto-motive !

Ces personnages Lalylala sont tellement craquants.
Je suis si fière aujourd’hui d’avoir « réussi à en faire un ». Mon crochet est de plus en plus régulier. J’arrive à me dépatouiller seule (il faut dire que les explications sont très claires, un pas à pas pour chaque partie).
Alors si vous en rêvez mais avez peur de ne pas y arriver… n’hésitez plus, il suffit d’être appliqué…



En cours de réalisation…
Bain de foule, pour Dirk… séance photos au parc Borély !

Et petite sieste à la fraîche après une séance photos bien épuisante 
Oh Bout du Fil a très bien fait les choses, un vrai album de tous les Dirk et Dirkette réalisés par les participantes (on était nombreuses !). Elle nous avait demandé de lui transmettre 3 photos, une de face, une de profil, une de dos. Superbes. 
Regardez, c‘est par ici:
Lalylala a flashé et a publié le lien sur sa page Facebook Yé !

Le sac au crochet CK6, sac à ouvrage

Le sac au crochet du CK6 ?
Je n’en suis pas revenue moi-même d’avoir réussi à le crocheter ! 
Encore plus magique : la couture du fond…
Comme une enfant, à la regarder, dessus, dessous, sur le côté. Et la pliure, Ô la pliure ! J’avais réussi à réaliser une pliure, LA PLIURE, tout à fait similaire à celle d’une trousse classique. 
Si j’avais pu imaginer un jour …

Les Chouettes kits m’ont permis, une fois de plus, de me surpasser. Ou plutôt de dépasser, trépasser mon appréhension de l’aiguille à coudre. Merci, thanks , grazie, gracias, danke, ありがとう

Mais il a attendu longtemps d’être terminé. Très longtemps.
Tricot Fil d’O ne savait quel devenir lui accorder !
Il a donc attendu parmi mes encours pendant plusieurs mois.
Jusqu’au jour où il est devenu évident qu’il avait la taille idéale pour devenir « Sac à tricot de Mamz’elle Bichette ».
Mamz’elle Bichette, du haut de ses 7 ans, veut apprendre à tricoter depuis un bon moment. 
Clairement, il lui fallait son propre matériel. Et l’idéal pour l’accueillir : un sac à ouvrages fabrication maison.

J’ai cherché le matériel de la parfaite jeune tricoteuse :
  • Aiguilles à tricoter N°4
  • Pelotons de laine de différentes couleurs
  • Mètre de couturière
  • Un livre spécial jeune tricoteuse débutante serait un plus
  • Et pourquoi pas un tricotin ?
J’ai surtout cherché un bon moment le tissu qui s’harmoniserait avec le vert du sac. C’est chez Loisirs & Création que je l’ai trouvé. Parmi les tissus de la nouvelle collection hiver 2013-2014 tout juste arrivés. J’aurais pu penser à tout sauf à ce que le tissu qui s’harmoniserait parfaitement serait tissu chouettes. Rhooo !
Pour autant, le plus drôle (comique)? Ma 1ère tentative avec une (ma) machine à coudre. Le Père Noël m’en avait apporté une. Elle aussi attendait depuis plusieurs semaines  que je l’étrenne. Nous nous côtoyions sans oser nous parler… Du coin de l’œil.
A ce point novice, un peu maladroite – mettant mon cerveau en jachère à chaque nouvel intitulé de couture, mot nouveau, le temps qu’il digère l’information – j’ai oublié une page d’explications du livret. Je n’ai donc pas compris que la couture ne peut être réalisée que si fil de la canette et fil de la bobine sont en action simultané. 
mmddrr, au 1er round, je n’avais enfilé que le fil de la bobine. Il y a eu une couture sur quelques cms, certes, mais tout s’est bloqué sous un « paté » de fil. En quelques secondes, tout le fil de la bobine neuve y était passé ! J’ai bien entendu aussi retrouvé du fil amassé, compacté, dans le compartiment de la canette. Si je n’ai eu aucun souci pour retirer les petits éléments, je n’ai pas réussi à les remettre. Re galère. Je me suis alors vraiment demandé si j’arriverais un jour à utiliser une machine à coudre.

(toute personne qui sera vue en train de rire se verra infliger un gage)
Mais je ne me suis pas avouée vaincue. Le lendemain j’ai tout d’abord réussi à remettre les éléments de la canette, relu calmement le livret d’explications et me suis ainsi rendue compte que j’avais oublié une page essentielle : celle de la mise en place du fil de la canette. Moyennant quoi, j’ai réussi ma 1ère couture à la machine, relativement droite de surcroît.
 La preuve en fin d’action :

 Le résultat final : 

(photo grand format tellement elle en revient pas et tellement elle se kiffe d’y être arrivée)

La mallette de docteur

En feuilletant chez un libraire le livre d’Isabelle Kessedjian « mes bricoles au crochet » et en découvrant son modèle de mallette de docteur, je me suis tout de suite dit : cette mallette sera le cadeau de Noël pour Grand Renard rusé et Petit Renard rusé.

Cet ouvrage est un délice. Je n’ai donc pas hésité à en faire l’acquisition. Si la mallette de docteur est mon modèle fétiche, je ferai sans doute d’autres petites bricoles.
Étant encore novice au crochet, je n’étais pas certaine de m’en sortir, notamment pour le stéthoscope et surtout le cartable.
J’ai préféré utiliser du Coton Fifty de chez Bergère de France comme préconisé par I. Kessedjian pour la plupart des instruments. Et les explications étant très claires, thermomètre, tubes de pommade, plâtre, doigtier, bandages se sont révélés extrêmement faciles à réaliser. Même le stéthoscope, assemblage éventuellement plus précis compris.
Le démarrage du cartable aura été plus compliqué. J’ai eu beau faire différents essais avec la Sport, même doublée, l’échantillon était très loin du résultat escompté pour obtenir un cartable aux dimensions souhaitées.
Par chance, me restaient deux pelotes de la Merino 50 (Lang Yarns) utilisée pour le bonnet de décembre, qui plus est dans un très beau rouge qui convenait parfaitement. Avec ce fil, l’échantillon tombait pile.
Passé le démarrage un peu longuet jusqu’à tester la Merino 50, une fois de plus, aucune difficulté majeure pour réaliser cet adorable cartable. Sinon un peu d’attention pour monter le fond et de la patience pour la doublure en vichy (trois plombes pour moi évidemment puisque mes talents de couturière n’en sont encore qu’aux rudiments à savoir, aimer mon aiguille à coudre).
Par contre, j’ai choisi de ne pas rajouter la croix sur le rabat, le cartable pourra servir pour d’autres occasions peut-être.
Du plaisir, un brin de doigté très satisfaisant et l’impression de réaliser un cadeau de Noël trop craquant.
Je me suis amusée à glisser deux carnets pour compléter la panoplie, car un docteur doit toujours avoir de quoi écrire !
Le résultat en images :