Artichaut citron-pamplemousse

Le modèle (petit) Artichaut de Solenn me chuchotait des mots doux à l’oreille… Un cache coeur vraiment trop chou !
Un très bel écheveau Hand Maiden fine yarn (Canada) trouvé à l’Aiguille en Fête il y a deux ans attendait son tour. 
Fil Casbah jaune-rose-oranger. Idéal pour un projet layette. Et deux naissances récemment autour de moi. Des filles … Un petit cadeau pour fêter l’événement. Taille 3 mois, un peu grand pour les soirées déjà plus fraîches fin août.
Je l’aime d’amour ce joli cache coeur et la laine aussi ! 
Un monde de douceur et de fraîcheur.

Bienvenue à une très jolie princesse coeur d’artichaut citron-pamplemousse


Bain naturel au savon de Marseille La Lavandière, senteur roses.

(Habituellement je ne rince jamais les ouvrages que j’offre sauf si blocage pour que chacun utilise sa propre lessive mais ces copeaux de savon de Marseille naturel rendent le linge doux, si doux !)

Le trousseau naissance de "Petit renard rusé"

J’adore offrir un petit trousseau naissance tricoté main.

Je cours les boutiques de laine pour découvrir les derniers catalogues, je farfouine dans les miens, je feuillette les magazines chez les marchands de journaux, je tape un million de fois « layette » sur le web et saute de page en blog en article…
Idées, envies de… fourmillement dans les doigts, fourmillement du cerveau, la plupart du temps je ferais volontiers tout !
Malgré tout, le choix définitif se porte toujours sur LE modèle que je peux transposer dans le lieu de vie du bébé à naître si je le connais, parmi les couleurs ou formes que je l’imagine porter, celles que ses parents pourraient choisir ou que j’imagine ils aimeraient ou que moi je sens pour eux. 
Dans tous les cas, il ne peut être que pratique.
Le trousseau de naissance doit être aussi sympa que possible, mais surtout il doit être pratique et douillet.


Le bout de chou, alias Petit renard rusé, était prévu pour juillet. Il fallait plutôt penser coton et à des modèles différents de ceux pour sa grande soeur et son grand frère. Petit renard rusé, 3e d’une fratrie.

Dès le début, je pensais « gigoteuse ». J’avais fait le nid d’ange, les couvertures de landau pour sa sœur, son frère ou ses cousines. 
Il fallait LA gigoteuse pour accompagner deux ou trois tenues.

J’ai farfouillé pas mal de temps. Et ai fini par la trouver dans le magazine layette A. Blatt 2011. Tricotée en Coton Bio de chez Anny Blatt, coton qui n’existe plus aujourd’hui. Un coton pourtant extrêmement agréable à travailler et au très beau rendu. A craquer. 

Je crois savoir d’ailleurs que Petit renard rusé a usé sa gigoteuse jusqu’à ce que vraiment il ne puisse plus entrer dedans du tout, même en essayant de se lover dedans !

Le petit ensemble combinaison, veste-brassière, chaussons (non photographiés) et bonnet sont en Phil Ecolo de chez Phildar, coton qui n’est plus commercialisé aujourd’hui et remplacé par d’autres cotons (j’aime beaucoup toute la gamme de cotons Phildar, Phil Etik, Phil Thalassa…) et les modèles issus du catalogue layette printemps-été 2011, taille naissance/1 mois. Le bonnet est une adaptation perso.  

Rubans et boutons La Droguerie pour tous les modèles.

Le papa et la maman ont fait quelques photos…

La deuxième tenue du trousseau de Petit renard rusé, combinaison  et chaussons, modèles du magazine layette A. Blatt 2011 mais avec un jeu de rayures revisité. Le modèle était très joli mais les rayures bien trop classiques ce qui le rendait « fade ».
Notre baby mousse, tout en portant une combi au concept classique devait être un peu plus dans l’air du temps…

J’ai tellement tricoté jusqu’au dernier moment pour envoyer le paquet avec une marge au cas où le bout de chou arriverait avec quelques jours d’avance (bien vu, ce fut le cas), que je n’ai même pas pris une photo de la combi terminée ni suffisamment de clichés des différentes tenues pour un bon rendu des couleurs et je n’ai même pas fait de cliché de la gigoteuse seule.

La troisième tenue du trousseau de Petit renard rusé, un ensemble brassière et bloomer, modèle du catalogue layette 2011 en coton Surya, taille 0/3 mois. J’ai été séduite par les couleurs peu communes et la qualité de la gamme. Un coton fin, souple, un dégradé si subtil qu’on ne le voit pas du premier coup d’oeil et qui donne pourtant à la couleur son rendu lumineux sorti d’on ne sait où !

La quatrième tenue du trousseau de Petit renard rusé, une combi été, issue elle aussi du catalogue Phildar layette printemps-été 2011 en Phil Thalassa. Dommage, je n’ai pas réussi à rendre les véritables couleurs olive et anis qui étaient si drôles et pétillantes. 
Je ne suis pas partisante des modèles sans entrejambe. Changer le bébé devient fastidieux – et quand c’est le 3e, autant dire qu’il faut que ça aille vite et bien – mais je n’ai pas résisté à une combi colorée spéciale vacances dans le Sud, chez Manou et Panou !





Le p’tit à Marius, bonnet de janvier

Lorsque j’ai appris que C. allait donner naissance à une petite fille en février, j’ai tout de suite eu envie de tricoter un petit quelque chose. Pour « marquer le coup ».
Nous sommes partenaires professionnellement mais nous avons toujours entretenu une relation d’une très grande cordialité.
Ce bébé est assurément le bébé que C. et son époux n’espéraient plus, un bonheur devenu presque inattendu.
Je suis si heureuse pour eux.
Depuis longtemps j’avais craqué pour Le bonnet à Marius, bonnet d’après un modèle des années 60 que la maman de Beige Cannelle avait tricoté pour ses enfants et dont elle avait perdu les explications. Ensemble, mère et fille ont tout de même retrouvé les grandes lignes et Beige Cannelle nous donne les explications, et nous faire connaître ainsi ce qu’elle appelle elle-même ses petites « anneries » :
Le modèle de Beige Cannelle est plutôt une taille 3/6 mois. Comme je voulais essayer d’obtenir un 0/3 mois, j’ai choisi un fil à l’échantillon un peu inférieur à celui qu’elle a utilisé. Dans mon petit-grand-énorme stock, j’avais encore une pelote de Partner baby (Phildar) couleur tilleul… que j’aime beaucoup (j’adore par la douceur de la Partner baby que je préfère à la Super Baby).
J’ai suivi le modèle pas à pas. Il est très bien expliqué et  je n’ai rencontré aucune difficulté. J’ai simplement opté pour des double pointes en début d’ouvrage pour réaliser la calotte. Personnellement, même si la technique du magic loop fonctionne bien, je préfère les double pointes quand il y a peu de mailles.  Cela ne m’a pas empêché de galérer pour les 3 premiers rangs puisque les augmentations commencent dès le montage (j’entends d’ici les adeptes du magic loop dire : « si tu avais opté pour le ML, tu n’aurais pas… mais c’est vraiment une histoire de préférence. Il nous arrive d’en discuter au café-tricot. Malgré tout, je constate que la plupart d’entre nous préfèrent commencer avec les double pointes lorsqu’il y a vraiment très peu de mailles et un fil fin) … 
J’ai du recommencer au moins dix fois avant d’arriver à être dans le bon sens. Mais voilà, comme à l’accoutumée, j’ai voulu faire la maligne et ai négligé l’utilisation de marqueurs. Sur ce type de montage, c’est sans appel lol ! 
Bizarrement, dès que j’ai accepté de me rendre à l’évidence, c’est allé -presque– tout seul.

 
Pour la suite, d’une traite… d’autant que le point utilisé pour le pourtour est en réalité très simple.
 Un vrai régal de tricotage,
Un p’tit bonnet un tantinet précieux pour un 1er bébé avec sa jolie rosace et son point travaillé tout autour 


Le gilet Debbie Bliss d’Anna

Le gilet Debbie Bliss d’Anna, 
un cadeau de naissance pour la 3e fifille d’une maman et d’un papa comblés et heureux d’être promus au statut de famille nombreuse.


J’avais trouvé modèle et laine au Bon Marché. Ils attendaient sagement dans ma malle aux trésors depuis un bon moment.

Quand nous avons avons reçu le faire part de naissance d’Anna, j’ai tout de suite eu envie de tricoter ce petit gilet, cadeau assez idéal pour un couple que nous apprécions mais qui n’est pas non plus « intime ».

Modèle d’un ancien catalogue Debbie Bliss, une copie traduite m’avait été fournie avec l’achat de la laine, la Baby cashmerino. J’avais choisi un beau turquoise foncé que je n’ai réussi à restituer que dans la première photo prise en début d’ouvrage.

Ce point au si joli rendu est en fait tout simple à réaliser (bizarrement, il ne porte que le nom de « point ajouré » sur le modèle et je n’ai trouvé aucun équivalent dans mes deux bouquins de points au tricot)…

Pour réaliser le « point ajouré » :
Rang 1 : 1 m end., * 1 jeté, 2 m end., 1 surjet double, 2 m end., 1 jeté, 1 m end. * (répéter de * à *)
Rang 2 : tout à l’envers
Répéter toujours ces deux rangs (sur un nbre de mailles multiple de 5 + 1)

Pas si difficile n’est-ce pas ? Le « point ajouré » made in Debbie Bliss qui nous fait passer pour des tricoteuses chevronnées à tous les coups !

J’ai pris beaucoup de plaisir à faire ce gilet que j’ai terminé en deux temps trois mouvements. Il faut dire que la Baby cashmerino est très agréable à travailler. On dirait qu’elle tricote toute seule. (Pourtant, son contact n’est pas aussi doux qu’on pourrait l’espérer.) 

Comme à l’accoutumée, j’ai trouvé le ruban à La Droguerie. il paraît aussi jaune sur les photos que le gilet paraît gris ! Il est plus clair en réalité et apporte une note fraîche et fleurie avec les marguerites. (Père Noël, toi qui sait à quel point j’ai été très sage cette année, je mérite bien un appareil photo, un de pro ! et… une machine à coudre aussi ? -)

Et si nous l’imaginions dans d’autres couleurs ce joli gilet ?

La robe bébé princesse (Liberty)

Catherine m’a demandé un jour si je pouvais tricoter une robe d’été pour sa petite fille qui devait naître début avril. 
J’ai adoré l’idée bien qu’un peu inquiète car je n’ai jamais tricoté que pour des fans conquis d’avance, la famille. 
Mais la layette est mon dada et j’avais très envie de participer à ma façon au grand événement qui l’attendait.

J’ai beaucoup aimé il y a deux ans une robe + boléro Phildar, modèle que j’avais un peu oublié et retrouvé en farfouinant pour l’occasion les gratuits d’Enfants.com :
Les coloris n’existant plus, le gris « perle », le rose « rosée » et le pétillant rose « guimauve » semblaient une belle association pour ce modèle très petite fille bien sage.

Simple mais délicat, il n’autorise aucune erreur et surtout pas un tricot irrégulier. Je regrette presque d’avoir choisi d’utiliser le coton du modèle.

J’avais vu de nombreuses critiques sur le blog de l’Atelier Phildar. Pour signaler une dégradation de la qualité de certains fils, des nœuds en très (bien trop)grande quantité.
Jusqu’à présent, je n’avais jamais eu de souci. J’ai d’ailleurs réalisé un cardigan l’an dernier en Phil Coton 3, tout à fait réussi. Mais force est de constater que cette fois-ci, souci il y avait ! Tricot peu régulier, un toucher doux mais « creux » ? Et au fur et à mesure de l’avancée, des bouloches – beaucoup, bien trop -, sous forme de petites particules volatiles, exactement comme Aline aux pays des mailles a été la première à le dire. Sans compter que le gris « perle », en effet perle en pelotes, avait un rendu presque grège (question de bain ?), terne pour cette robe.


A vos marques, les circulaires…

Depuis longtemps je voulais tester des circulaires. Belle occasion avec le col de la robe, au moins pour de premières sensations. J’ai aussitôt apprécié le confort, la légèreté du travail. Un soulagement pour le poignet. Une plus grande liberté de mouvements.

Je pouvais dès lors imaginer adopter les circulaires pour mes travaux ronds et rêver d’ouvrages sans coutures.








Malgré les aléas de la Phil Coton 3 version 2013, je me suis attachée à terminer la robe et le boléro. J’ai aussi tricoté la ceinture qui devait permettre de positionner un nœud plat au centre, à la jonction des deux couleurs de la robe. Mais autant dire que j’étais de plus en plus perplexe. En clair, je n’aimais pas ! Il fallait que je trouve une solution pour booster ce modèle que je trouvais fade en couleurs pour la robe, pas très régulier dans le tricot. J’ai du reprendre à plusieurs reprises les coutures pour qu’elles soient le moins visibles possible et, malgré ces précautions, elles n’étaient pas nickel.
La ceinture, bien que rose guimauve, n’arrivait pas non plus à relever le gris.

Le boléro, fort heureusement n’a pas causé de problème particulier,

Il était grand temps de passer à l’offensive  » dress’ booster » !

Nous n’avons pas grand choix en centre ville de Marseille. Le plus souvent, je trouve mon bonheur à La Droguerie. La très renommée mercerie Cat regorge d’articles mais de mercerie traditionnelle et dans un style assez classique.
Et c’est bien à La Droguerie que, à peine entrée dans la boutique,  j’ai remarqué ce biais dont les tons semblaient avoir été faits pour relever les coloris un peu trop « classiquement » fades de la robe. Je savais que je trouverais aussi des boutons nacrés qui semblaient tout indiqués.

Un biais dans les tons, des boutons nacrés gris pour le boléro et le dos de la robe, une fleur crochetée pour un brin d’originalité.
J’ai commencé à sentir le frémissement du contentement !


En deux temps trois mouvements 
(arrête, il t’a fallu trois plombes)

Un nouveau défi m’attendait cependant : coudre tout autour d’un ouvrage (heureusement que ce n’était pas une taille adulte. Je l’aurais terminé pour l’été prochain !)
Il m’aura fallu un certain temps mais pour une réfractaire à l’aiguille à coudre, je ne me suis pas mal débrouillée.

 Nœud plat ou boucle ?

Telle est la question qui s’est posée et que j’ai posé ! A la quasi unanimité des commentaires sur la page, j’étais partie pour le nœud plat.  C’est le nœud qui avait aussi ma préférence. Mais après plusieurs essais, le biais n’étant pas très large, le nœud plat semblait bien mince. C’est ainsi que j’ai finalement opté pour le nœud boucle !


C’est ainsi que la robe bébé princesse se transforma en robe bébé princesse (Liberty) !